Voici une table ronde enregistrée et animée par Radio Larzac suite à la projection du film « Le temps des vautours » d’Emmanuel Rondeau, le samedi 13 septembre 2025 dans la salle des fêtes de Millau.

Cette table ronde portait non seulement sur le ré-introduction du gypaète barbu mais aussi, plus en général, sur la place des vautours dans l’écosystème du territoire et les actions de sensibilisation nécessaires pour mener à bien les différents programmes de ré-introduction des vautours.

Pour en parler, plusieurs intervenant.e.s étaient réuni.e.s :

• Jean-François Terrasse, ornithologue, ancien président de la Commission de sauvegarde des espèces à la section française de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), et administrateur à la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), auteur de la monographie Le Gypaète barbu, publiée aux éditions Delachaux & Niestlé. Avec son frère Michel, ils ont fondé le Fonds d’Intervention pour les Rapaces (FIR).
• Constant Bagnolini, retraité du Fonds d’Intervention pour les Rapaces (FIR), il a contribué aux opérations pionnières de réintroduction des vautours fauves et du Vautour moine, ancien directeur du Belvédère des vautours (aujourd’hui la Maison des Vautours), et ancien guide à la Maison des Vautours.
• Pascal Orabi, chef de mission à la LPO France, il coordonne le projet LIFE Gyp’Act (programme de réintroduction et de conservation du Gypaète barbu) à l’échelle de la France, il assure également la coordination de la « surveillance épidémiologique des maladies des oiseaux soumis à un Plan national d’actions » au sein de la LPO.
• Gwenaëlle Chaze, associée-gérante du GAEC de la Clapade, sur le Nord Larzac, elle possède une placette d’équarrissage naturel depuis 2010 pour son élevage ovin.
• Thomas Lesay, éleveur de brebis laitières et de vaches sur le plateau du Larzac, au sein du GAEC des Portes de Revel depuis 2004, il possède également une placette d’équarrissage naturel.

Table ronde animée par Sofia Pavanini, enregistrée par Nico Galtier et montée par Alex Quérel.